Technique
Technique
Hors ouvrage
Sur ouvrage
Hors ouvrage
Essais de poussée​
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Conformément aux nouvelles exigences du PTV869 repris dans la version QUALIROUTE 2016, des essais de poussée in situ pourront être réalisés afin de caractériser le sol et d'optimiser la fiche de la glissière selon ces exigences. Ceci permettra d'améliorer le comportement du dispositif en maximisant la sécurité et minimisant la maintenance
Adaptation au type de sol
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Les exigences belges du PTV869 imposent une adaptation des fiches des glissières en fonction du type de sol. Lors de ces essais, on applique une force (Fa) à une certaine hauteur ( Lu = 65cm ) afin de déplacer horizontalement le point d'application de 35 cm (x). Les sols sont aujourd'hui classés en trois catégories, selon les critères suivants:
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Desami dispose du matériel nécessaire à ces essais de poussée in situ, sur et hors ouvrage. Les longueurs des fiches sont alors adaptées sur base des résultats.
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Un projet de loi européen classifie quant à lui les sols en quatre catégories, en tenant compte de la force du déplacement.
Adaptation crête de talus
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Soucieux du bon fonctionnement de ses produits dans toute configuration, Desami a testé certaines glissières dans les conditions d'une crête de talus. Une modification du produit similaire à celle demandée dans un sol mou serait insuffisante pour compenser la faible résistance observée dans le sol en crête de talus. En effet, la résistance du sol est surestimée. Pour éviter que la glissière en crête de talus ne se couche sans aucune résistance, il est recommandé d'exiger, lors d'une pose en crête de talus, un produit crash-testé dans ces conditions.
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La BRL101, BRL114 et BRL120 sont crash-testées sur des crêtes de talus,
respectivement pour une implantation en crête de talus dans des sols moyens, durs et
meubles (voir tableau technique qualité des sols).
Elles évitent le recours à une dalle de frottement.
Sur ouvrage
Efforts transmis
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Les efforts transmissibles ont été calculés à l’état limite ultime tel que défini dans la norme NBN EN1317-1:2010 dont voici l’extrait :
“Le fabricant du dispositif de retenue des véhicules doit fournir les détails des forces maximales qui peuvent être transmises par les ancrages à la fondation. Ces forces maximales doivent être celles générées par tout choc envisageable à l’état limite ultime du dispositif de retenue des véhicules, y compris la barrière de bord d’ouvrage d’art, et doivent normalement être plus élevées que celles qui peuvent être observées pendant le choc. Par conséquent, les forces ultimes qui peuvent être transmises au tablier du pont doivent être obtenues par des calculs ou par des essais ad hoc.”
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De plus, notons que les dispositifs de retenue qui transmettent le moins d’efforts entrainent des économies substantielles sur les travaux de génie-civil. Cependant, il faut veiller à ce que ces dispositifs présentent aussi une maintenance réduite. Pour se faire on s’assurera que le mode de ruine n'entraine pas une réfection de la longrine ou des accessoires de rive.
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Afin de bénéficier économiquement de ces produits techniquement aboutis, les CSC doivent faire référence à des prix forfaitaires pour tous les postes de génie-civil liés aux dispositifs de retenue sur ouvrages (longrines inclus ferraillage, renforcements, largeur de tablier pour un ouvrage neuf,...).
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Sur ouvrages d'art, la gamme de produits DOLRE offre les efforts transmis les plus faibles du marché.
Dimensionnement
Sur caisson métallique
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DESAMI dispose d'un logiciel de modélisation 3D permettant la reconstitution d'ouvrages métalliques.
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Après modélisation, le bureau d'étude interne de DESAMI calcule les sollicitations dans l'ouvrage à l'aide d'un logiciel fonctionnant par éléments fins.
Dimensionnement
Sur ouvrage béton
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La modélisation et le calcul des sollicitations de la structures en béton armé permet de déterminer le renfort nécessaire.
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Les essais en laboratoire combinés aux calculs Eurocode permettent de définir la poutre idéale assurant la liaison entre le tablier et le poteau de la glissière.
Contrôle des ancrages
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Les ancrages sont dimensionnés de telle sorte que lorsque la rupture du poteau est atteinte, les contraintes de traction dans les ancrages soient inférieures à la limite élastique minimale garantie de ceux-ci.
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Après installation, il est possible de soumettre l'ancrage le plus sollicité en cas d'impact à un effort de traction (test de pull-out confiné). La force appliquée sera celle qui se traduit par une contrainte correspondant à la limite élastique garantie de l'ancrage. L'essai est donc non destructif
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Les essais sont réalisés sur 10% des poteaux. En cas de rupture, l'ensemble des ancrages de la campagne de scellement doit être vérifiés.
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Ce type d'essais peut également être réalisé sur ouvrage. Il s'agit de pousser sur la tête du poteau et de l'amener à la ruine sans détériorer ni l'ancrage ni l'ouvrage. Ce type d'essais simple à réaliser offre d'excellentes garanties techniques quant au bon fonctionnement du dispositif
